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L’AUTEUR : MOLIÈRE

 

 

   La vie de Molière

           

C’est en 1622, à Paris, que naît Jean-Baptiste Poquelin ; son père Jean Poquelin, bourgeois, « tapissier ordinaire du roi » (on dirait aujourd’hui décorateur), et sa mère Marie Cressé auront cinq autres enfants. Jean-Baptiste a dix ans lorsque sa mère meurt. Jusqu’à l’âge de 14 ans, il apprend à la boutique paternelle le métier de tapissier qu’on lui destine ; il apprend aussi à lire et à écrire pour les besoins de cette profession. Mais il veut faire autre chose, il souhaite étudier. Pour le distraire, son grand-père l’amène souvent voir les farceurs et les saltimbanques sur la place publique et voir du théâtre. Avec la complicité de ce grand-père, il réussit à convaincre son père de l’envoyer à l’école. En cinq ans, il complète ses Humanités et sa Philosophie ; mais surtout, il connaît un autre univers et fréquente des amis libres-penseurs.

 

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En 1642, il fait la rencontre de Madeleine Béjart qui accompagnait la cour à titre de comédienne. En 1643, elle donne naissance à une fille, Armande, que Molière épousera d’ailleurs vingt ans plus tard.

 

À l’âge de 21 ans, Jean-Baptiste renonce à la profession de tapissier et rompt définitivement avec son milieu. Il s’engage avec Madeleine et une dizaine d’amis pour fonder une troupe de théâtre : L’Illustre-Théâtre, il prend alors le nom de Molière.

 

Après une année difficile, l’état financier de la troupe est déplorable. La troupe quitte Paris pour tenter sa chance en province. Les douze années qui suivent permettent à la troupe d’acquérir de l’expérience et de raffiner leur jeu. Pour sa part, Molière apprend sur le tas tous les métiers de la scène ; il est à la fois directeur, administrateur, décorateur, costumier, comédien et finalement, par la force des choses, (le répertoire comique était très mince), auteur.

 

La troupe rentre à Paris en 1658, sous la protection de Monsieur, Duc d’Orléans et frère de Louis XIV. En 1659, il écrit Les Précieuses ridicules, véritable coup d’envoi de sa carrière. Dès lors s’enchaînent, au rythme fou d’au moins une par année, toute une série de pièces dont la cour et la ville savourent. Notons, en autres : L’École des femmes, L’Impromptu de Versailles, Le Mariage forcé et Tartuffe, pièce qui soulève une telle polémique que le roi est contraint de faire interdire le spectacle, qui ne pourra être représenté en public que cinq ans plus tard. Dom Juan et L’Amour médecin sortent en 1665 et Le Misanthrope, Le Médecin malgré lui l’année suivante. Entre 1668 et 1672, il crée, en autres :  Amphitryon, George Dandin, L’Avare, Monsieur de Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilhomme, Les Fourberies de Scapin et Les Femmes savantes.

 

Enfin, en 1673, il crée sa dernière pièce : Le Malade imaginaire. Au total : 34 œuvres. Certaines d’entres elles, parce qu’elles osent ridiculiser la corruption de certains ordres (sociaux et religieux) de l’époque, provoquent de véritables scandales. En dépit de l’opposition, Molière continue, triomphant comme comédien autant que comme auteur.

 

Le 17 février 1673, tuberculeux depuis quelques années, Molière va succomber à la tâche. Alors qu’à 51 ans, il joue le rôle d’Argan dans Le Malade imaginaire, il s’effondre sur scène ; ramené chez lui, il ne peut être sauvé. Le curé de la paroisse refusant la sépulture en terre chrétienne, il est inhumé de nuit, sans service funèbre.

 

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