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Comédie-ballet

 

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 Présentation de la forme:

comédie-ballet

 

L’invention d’un nouveau genre auquel Molière consacrera une part croissante de son œuvre, en complicité avec le musicien et compositeur Jean-Baptiste Lully, constitue un de ses apports les plus importants à l’histoire du spectacle : la comédie-ballet.

 

La comédie-ballet (ancêtre de la comédie musicale), genre mixte, constituait un équilibre entre théâtre et divertissements chantés et dansés. Les intermèdes qui ponctuaient traditionnellement chaque acte dans les représentations théâtrales doivent désormais, d’une façon ou d’une autre, s’inscrire dans la logique de la pièce, y participer au lieu d’en briser le rythme. 

 

Dans L’Amour médecin, comme d’ailleurs dans la plupart des comédies-ballets, les intermèdes s’intègrent à l’ensemble de façon très rudimentaire et très efficace : « les protagonistes de la pièce s’offrent mutuellement des spectacles rivalisant de splendeur, prétextes à l’intrusion musicale et chorégraphique mais aussi à l’apparition d’un second plan scénique, spectacle à l’intérieur du spectacle ; l’effet de double perspective accroît son pouvoir de fascination par un mode d’expression différent et complémentaire. »

 

Ce qui distingue la comédie-ballet des grands divertissements musicaux ou des tragédies lyriques (tragédies mises en musique et chantées) de Lully, c’est précisément cette recherche d’une forme qui unisse les caractères propres de la comédie, ce désir de vérité et de naturel constamment recherché par Molière. Il a su en effet greffer, sur le canevas familier de la comédie classique, danses et musiques pour satisfaire les yeux et les oreilles d’un public friand d’effets spectaculaires. Il est évident que la comédie-ballet ne peut susciter les grandes scènes, les longs récits expressifs, ou les airs puissants qui feront la grandeur de la tragédie lyrique : ici les « passions » restent modestes, il s’agit bien plus d’être charmé que bouleversé. La comédie-ballet doit rester l’expression de la fête, du plaisir léger, de la poésie galante…

 

 

 

 

 

 



 


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